Tanto?t la`! A porteґe de la main! Taquin: — touche, va! Bras absurdement tendus; devient Neige — le cheval. Me`ches du panache dans les yeux? Ou saule, au virage? Eh! les marieurs! — Ni une, ni deux... Vents: au balayage! Balayez, amassez les obstacles — Plus haut que les rocs, Que son cheval au sabot d’attaque, Cloueґ la` — se bloque. Les vents eґcoutent — que plainte cre`ve, Et leur plainte cre`ve. Il court sa course rouge sans tre?ve, Mon eґquestre re?ve. Me`ches d’ailerons qui s’emballaient? Ou saule, au virage? Tenez — haut, tenez — haut les balais! Vents: rage! A l’ouvrage! Que voila`? Quelle butte carreґe Emerge du sol? Comme si la tempe?te cabrait D’un coup cent coupoles. Chasse couronneґe: enfin, la pause. Deґja` mon front capte Le feu des fers, deґja` dans ma paume Le bord de la cape! En renfort, avec glaive et tonnerre, Le Tsar — Guerroyant! Mais le cheval se rue et — tonnerre Dans l’autel grondant. J’avance et tra?ne, telle une meute, La troupe des vents. Les vou?tes ne figent pas l’eґmeute Des sabots sonnants. Messe d’un mort — rond grondement monte — Neige qui vrombit: Le tro?ne est renverseґ! — Vide! Monde Sous terre — terni! Geignez, geignez, murmurez — les murs! Toi, neige, chahute! L’eґcume du cheval rend obscure L’aura des chasubles. Titube une coupole. Oh! croulez, Gloire et force et foi! Et mon corps s’eґcroule, eґcarteleґ — Les deux bras en croix. Immense lutte d’arcs-en-ciel: tout Lustre aura claqueґ. Accepte-moi, toi — si pur, si doux, Pour nous, crucifieґ. A ta main vengeresse, on est lieґs? Accepte le feu! D’en haut: mais, qui sont le cavalier, Le cheval, — les deux? L’armure est sur lui — soleil qui brille!... — Vol abrupt! Volons! — La cheval — droit sur ma poitrine — Plante son talon. Cape de feu — aux volets s’ache`ve. Galop de feu — tre?ve! Ni neige vrombissante, Ni balayage — balai. Ni panache emballeґ, — Saule, au virage. Ses me`ches grises balayeґes Deґmarche balanceґe, — sans bec d’aigle D’outre-nue, mais le nez fourreґ Dans l’eґpais nuage d’un chaudron, — Une bonne femme — Elle a dans les mains — Un chiffon. Verre a` l’envers sur bouteille pas finie On laisse — on y reviendra. — En quoi est-ce mon re?ve? Et le re?ve dit: Ton Ange ne t’aime pas. Premier tonnerre sur le cra?ne — ou coup dur Sur le cra?ne?! — Gens! Hola`! Front rongeant l’oreiller sec: ce coup de dire: Le premier: Ne t’aime pas! N’aime pas! — Tresses de femme: nul besoin! N’aime pas! — De bijoux rouges: nul besoin! N’aime pas! — Mais sur le cheval — sauterai! N’aime pas! — Sauterai — au ciel! O esprit de mes pe`res, secouez vos cha?nes! Vacillez, pins seґculaires! Eole! O esprit de mes pe`res, mes me`ches Doreґes, brouille-les! De l’air! Sur le cheval blanc, au devant des guerriers Allons, — sous la foudre des fers argenteґs! Voyons, voyons comment se bat cet altier Sur le Cheval-Dit-Le-Rouge! De bon augure: le ciel s’abat! L’aube ensanglante mon casque! Soldats! Jusqu’au ciel — encore un pas: Le grain cro?t sous la caillasse! En avant — par dessus le fosseґ! — Tombeґs? — Un rang. Au suivant — par dessus le fosseґ! — Tombeґs? — Encore
Добавить отзыв
ВСЕ ОТЗЫВЫ О КНИГЕ В ИЗБРАННОЕ

0

Вы можете отметить интересные вам фрагменты текста, которые будут доступны по уникальной ссылке в адресной строке браузера.

Отметить Добавить цитату