Bien qu’octobre et non mai, qu’y faire?Cette montagne-ciM’eґtait le paradis!3Paradis sur la paume offert— Qui s’y frotte, bru?le entier! —La montagne avec ses ornie`resDeґvalait sous nos pieds.Comme un titan avec ses pattesDe buisson et de houx,La montagne agrippait nos basquesEt ordonnait: — debout!Paradis — oh, nul b-a-ba,— Courants d’air: d’air troueґs! —La montagne nous jetait basEt attirait: — coucheґ!Comment? C’est a` n’y rien comprendre:Propulseґs, eґbahis!La montagne eґtait consacranteEt deґsignait: — ici...4Perseґphone, pour ce grain de grenade...L’oublier en plein gel d’hiver?!Double coquille des le`vres qui tardent,Leur bord aux miennes — entrouvert.Perseґphone, pour un grain deґgradeґe!La pourpre opinia?tre des le`vres,Et tes cils — pure brisure et, doreґe,La dent de l’eґtoile s’eґle`ve...5Ni erreur — que la passion, ni conte,Et nul mentir, mais: d’un jour!Ah! Si nous eґtions venus au mondeEn terrestres de l’amour!Ah! Si tout bonnement, d’un sens su?r:C?a? — colline! Mamelon!(A l’attrait pour le gouffre on mesure,Dit-on, le niveau des monts.)Dans les touffes de bruye`re fauve,Les souffrants ?lots de pins...(... Le deґlire: au dessus du niveauDe la vie.)— Prends, je suis tien!Heґlas! La famille douce, ronde,Les gazouillis qu’eux savourent...Puisque nous sommes venus au mondeEn ceґlestes de l’amour!6Lamentait la montagne (en terre tant resteAme`re l’entaille ou` saignent les ruptures),Lamentait la montagne sur la tendresseTenaillante de nos matins obscurs.Lamentait la montagne sur notre lien:Nos le`vres: parenteґ des plus imparables!Teґmoignait la montagne — qu’a` chacunIl serait du? selon ses larmes.Et la montagne teґmoignait — camp tsigane,La vie! de c?ur en c?ur qu’on brade son temps!La montagne lamentait encore: Agar,Il la fit partir — avec l’enfant pourtant!Et la montagne teґmoignait — nous: jouetsDu deґmon! Nulle intention dans ses montages!La montagne parlait, nous eґtions muets.Nous nous en remettions a` la montagne.7Lamentait la montagne — rien que tristesseResterait du sang et brasier qui sont no?tres.Teґmoignait la montagne: elle ne nous laisse-Rait pas, ne t’admettrait pas avec une autre.Lamentait la montagne — rien que fumeґeResterait de nos citeґs et au-dela`.Teґmoignait la montagne — nous: destineґsAux autres (je n’envie pas ces autres-la`!).Lamentait la montagne — d’un poids affreux,Le serment qu’il est trop tard que nous reniions.Teґmoignait la montagne — vieux est le n?udGordien — devoir et passion.Lamentait la montagne sur notre entaille —Demain! Attends! Quand au-dessus de nos fronts