Postface

La meґmoire a des effondrements, Les yeux sont recouverts de sept taies... Je ne te vois pas — seґpareґment. Un trou blanc — a` la place des traits. Sans indices. Trou, vaste pa?leur — Que toi, tout toi! (L’a?me n’est que plaies, Pure plaie.) C’est l’?uvre des tailleurs De marquer les deґtails a` la craie. Tout le ciel d’un seul tenant s’eґtale. L’oceґan: des gouttes le remplissent? Sans indices. Tout entier — speґcial — Lui! Complice est l’amour, non police. Pelage d’alezan, de moreau? Que le voisin le dise: il voit bien. La passion coupe-t-elle en morceaux? Et moi, suis-je horloger, chirurgien? Tu es un cercle entier — pleinement. Tourbillon — pleinement, bloc entier. Je ne te vois pas seґpareґment De l’amour. Signe d’eґgaliteґ. (Dans les touffes de duvet, la nuit, — Collines d’eґcume par rafales — La nouveauteґ eґtrange pour l’ouїe, Au lieu du «je»: le «nous» impeґrial…) Mais dans les jours eґtroits, indigents — «La vie, telle qu’elle est» — en revanche, Je ne te vois pas conjointement Avec aucune. — Meґmoire se venge.

Le poeme de la fin

1 Le poteau sur un ciel rouilleґ, Doigt hautain. Lui, posteґ au lieu deґsigneґ; — Le destin. Moins le quart. Ponctuel, non? — La mort N’attend pas. Exageґreґment de`s l’abord: Chapeau bas. Chaque cil d’un deґfi — chargeґ! Bouche: exclue. Exageґreґment deґgageґ, Le salut. — Moins le quart. Exact, non? Syllabes Sonnant faux. Le c?ur tombe: qu’a-t-il? Signal Du cerveau! Ciel des noirs preґsages: acier Et rouilleur. Lui, preґsent au lieu familier. Soir: six heures. Ce baiser: le`vres de boix! Bien Insonore! Tel qu’aux souveraines — la main, Tel qu’aux morts... Citoyen se preґcipitant: Les reins prennent. Exageґreґment lancinante, La sire`ne. Hurlante, ainsi qu’un chien rugit, — Bruit rageur. (Exageґration de la vie Quand on meurt). Soudain, — ce qui n’est qu’a` mi-corps — Jusqu’aux astres. (Exageґreґment, ou encore: Tout plus vaste). Mentalement: cher, cher. — Quelle heure? — Sept, disons. Au cineґma, ou bien? — Lueur: «La maison!» 2 Libre fratrie nomade, — C’est la` qu’on te menait! C’est l’eґclair, la tornade, Le sabre — son reflet, Ce sont les mots en foule Que d’effroi nous taisons.
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