Rouge — a` la maison rouge? Un cri. De ceux qui passent le mur Du cri. La foudre, et lui: Brandit la poupeґe comme une armure, Droit comme l’Incendie. Tsar dresseґ parmi les feux fugaces, Et son front se laboure. — Je te l’ai sauveґe, — a` preґsent: casse! Et libe`re l’Amour! Soudain quoi — a crouleґ? Pas le monde, Non! Lui n’a pas crouleґ! Mais deux mains — suivant — l’eґquestre, montent D’une enfant — sans — poupeґe. Cruelle lune — aux volets s’ache`ve. Voila` mon premier ra ? ve. Enlaceґs rudement. Plus bas: bruit du torrent. Monte a` nos pieds leґgers De l’eґcume envoleґe. Enlaceґs sans murmure: Les colonnes d’eґcume! Je suis tous ses harems, Il est tous mes emble`mes. Brusque entrelacs d’eґpaules: Flanc contre flanc, et paumes... A nos pieds deґchausseґs L’eґcume vient mousser. — Du pont... Chiche! Et sur l’heure! Que j’y lance une fleur... Il voit — et — simplement D’un bond — dans le torrent! Est-ce le pont, ou bien moi — qui tremble? Sang ou vague — en eґmoi? Glaceґe, je regarde — sans comprendre Ma vie — qui se noie. Qui soudain — d’un grand geste de cape Me jeta — vers les cieux? Qui soudain — rutilant, fit qu’eґclate Flamme rouge — en feu bleu?! L’eґclat. Du gouffre triomphe un son: Lui, d’un saut — souplement Soule`ve le corps comme un poisson Droit comme le Torrent. Tsar dresseґ parmi les flots pointus, Et son front se laboure. — Je te l’ai sauveґ, — a` preґsent: tue! Et libe`re l’Amour! Soudain quoi — s’est rueґ? Pas la trombe, Non! Nulle intempeґrie! Mais deux mains — suivant — l’eґquestre, montent D’une — sans — son ami! Noir mareґcage — aux volets s’ache`ve. Voila` mon nouveau re ? ve. Nuit pourchassante — et pas d’autre voie: Le sang durcit. Fils! Creґation de ma hanche, toi, — Guide, conduis! Brave, en avant! — L’Esprit des Montagnes Est un, nous — deux. Seuls l’aigle ici et l’aurore gagnent. Nous — parmi eux. L’ouragan! — Les dieux repartiront, L’aigle en a peur... Plus haut, l’a?neґ! — Ces hauts lieux seront Notre hauteur! Rongeant la poussiе`re d’ici-bas, J’enfante un fils — Et la Foudre Divine s’abat: L’aigle l’a pris! C’est a` pic et nu et noir la`-haut! Ses petits bras: deux barres. Qui donc, sinon Zeus dans son berceau — Tient l’aigle? Nul deґpart! Rire. En reґponse — ailes en furie, Griffes — perceuses: raides. Qui me suivant — et d’eґclairs fit fuir — Le tonnerre de l’aigle?! Ra ? le. Un rugissement deґtoneґ A pourfendu les monts. Lui l’a leveґ comme un Premier-neґ, Droit comme l’Invasion. Tsar dresseґ parmi l’onde des nues, Et son front se laboure. Je te l’ai sauveґ, — a` preґsent: tue! Et libe`re l’Amour. Soudain quoi — a craqueґ? Le c?ur dur D’un bois sec: nullement! Mais deux mains — suivant l’eґquestre — d’une Femme — sans — son enfant! Cruelle aurore — aux volets s’ache`ve. C’est mon troisie`me re ? ve. Feґvrier. Deґformeґs, les chemins. Folle neige — aux champs. Balayeґs, tordus — les grands chemins Par l’artel des vents. Tanto?t cre?tes que le galop couche, Et tanto?t — l’abrupt, A talonner l’Equestre-Le-Rouge, Ma route a son but.
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