Au creux de la main!Larmes d’homme sont brutales.Sur le cra?ne — la massue!Pleure! Et reґpare plus tardLa honte avec moi perdue.U-ne mer relie —Les poissons! Se le`ve:... Coquille sans vie,Le`vres contre le`vres.En larmes.De l’oseille —Au gou?t.— DemainAu reґveil,Moi — ou`?14Le sentier a` moutons —Descend. Ville en vacarme.Vers nous, trois filles vont.Elles rient. Face aux larmesElles rient, — plein midiTerrestre, hautes cre?tesMarines!— Elles rientDe tes larmes abjectes,Indues, d’homme!, visiblesDans la pluie: plaies strieґes!Perle honteuse qu’exhibeLe bronze du guerrier.De tes larmes, — oh! verse! —Premie`res et dernie`res.Tes larmes, ces perlesQue ma couronne acquiert.Mes yeux leveґs — exprе`s!Ils traversent l’averse,Fixes. Fixez plus pre`s,Poupeґes de Veґnus! ResteCe lien-ci plus eґtroitQue l’attrait et l’eґtreinte.Le Chant des Chants nous doitLa parole — on l’emprunte,— Obscurs oiseaux: contraint,Salomon s’eґmerveille,Puisque pleur en communEst bien plus que sommeil!Lui — ployeґ, eґgal — passeLes creux d’ombre en arceaux,En silence, sans trace —Comme sombre un vaisseau.
Envoye de la mer
Par le vent nord-sud,Je sais: pas possible!Possible — j’en use!En engin mobile,— Tourniquet d’air: lutteChassant les copeaux —Re?ve: trois minutesDe dureґe. Presto!Qu’importe a` quel couTu dors. Trois minutes.L’Oceґan — Moscou:Trop long — inutile!Fulgurant trajetReґserveґ: sans frein!De mon re?ve j’aiSauteґ dans le tien.Tu re?ves de moi.Clair? Flagrant? Plus netQue sous la paroiD’un timbre? Une lettre —Je vaux? Un cachet —Je vaux? A ton greґ?Je le jure: c’estMoi, pas du papier!Des m?urs de ceґsureLibre. Du bord: saut!Exempt de censure,Exempteґ de sceau.Tous berneґs, pantois,— Cursive du re?ve —De la mer a` toi —Missive si bre`ve!Si bre`ve deґpe?che.Mon poids? C’est a` rire!Quel qu’il soit — n’empe?cheRien: avec ma lyreEntie`re, le loin,