Hu?tre! A la vitre,Givre! Ni divin, ni humain!Me je-ter vive,Comme une chose, moi, dont rienDu monde fauxDes choses, n’a eu le respect!Je re?ve: il faut!C’est nuit! Dis qu’au matin, apre`s:L’ex-press et Rome!Grenade? Saurais-je ou` je vais,Dans le deґsordreDes Himalayas de duvets?Bre`-che, trou sansNeige: mon dernier sang la chauffe.Entends mon flanc!Les vers — c’est tellement plus gauche...Dis, reґ-chauffeґ?A qui te loueras-tu demain?Raison: faucheґe!Dis que le pont n’a pas de finEt n’en au-ra pas...— Fin— Ici? — Geste incolore,D’enfant. — Bien? — Je le bois.— Un petit peu en-core:Pour la dernie`re fois!9Au long d’usines reґsonnantes,Vibrant a` l’appel des voix...Sous la langue le secret hanteFemmes et veuves, — a` toi voi —— la` je dis le secret de l’e?treQu’Eve a` l’Arbre a celeґ, vivante:Je ne suis pas plus qu’une be?teQue quelqu’un a blesseґe au ventre.C?a bru?le... L’a?me qu’on arracheAvec la peau! Au trou! Fumeґe!Partie, l’heґreґsie-grand-panache,L’ineptie, — «a?me» deґnommeґe!Chreґtienne, terne infirmiteґ!Fumeґe! De compresses — couvrir!Elle n’a jamais existeґ!Etait — le corps, il voulait vivre,Ne veut plus.Pardonne-moi! Je ne voulaisPas! Clameur des fonds eґventreґs!Condamneґs attendant qu’on lesFusille, — devant l’eґchiquierAu petit jour... Le judas commePris d’un rictus narquois — pour nous!Car c’est bien des pions que nous sommes!Et quelqu’un la` — mais qui? — nous joue.Brigands? Ou dieux au bon vouloir?Tout englobant par le judas —L’?il. Cliquetis dans le couloirDu deuil. Planche leveґe — deґja`!Puis, la bouffeґe de cigarette.(Crachat.) — On a veґcu un coup!(Crachat.) Chemin droit qui s’arre?teSur les trottoirs du jeu — au bout:Fosseґ! Saigner! Par la lucarne:C’est l’?il de la lune qui point...Et sur le co?teґ je regarde,Pencheґe — que tu es deґja` loin!10— Notre cafeґ! — FrissonUnique — a` l’unisson!Notre e`glise! O ?lot!Couple d’un jour, tre`s to?t,Vagabonds sans adresse,On ceґleґbrait la messe.Le bazar, la lavasse,Autre rive et printemps...Un cafeґ deґgueulasse, —C’eґtait du foin vraiment!(C’est l’ardeur des chevauxQu’avec le foin on mate!)D’Arabie — il s’en faut! —D’Arcadie, l’aromateDudit cafeґ...Mais comme la patronne,Nous ayant attableґs,Souriait, habile et bonne, —Et les eґgards d’embleґeDes amantes blanchies:Vivez! On fane, un jour!Sans-le-sou, — nos folies,Ba?illements, — a` l’amourSouriant, — a` la jeunesse!A nos rires — pour rire,A l’ironie — sans cesse,