Couloirs: le chez-soi de l’espace.Du freux le profil d’heґreґtique —Espace a` vitesse archaїqueD’enfant marchant dans ses effetsDe pluie — charmants sons: fusain (l’f)! —Fer a` friser — faisan: il faitSa tra?ne a` la tour dite Eiffel.Le fleuve a` l’enfant est caillou,L’espace — quartier, place, trou.Meґmoire ou` la guitare donne:Espace: bagage a` main, bonne…(Espace — la mode) — l’idiot:On sait bien ce que les chariots…Conduit au plumier de tanto?t.Couloirs: des maisons — les canaux.Noces, destins, deґce`s, saisons, —Couloirs: affluents des maisons.Le couloir de`s l’aube s’anime— Pas que des balais: d’anonymesBillets. Herbe et cumin empestent.Genre de ta?che: cou-loiresque.Exigeant qu’on deґblaie le solDes couloirs de la Carmagnole!Qui ba?tit les couloirs,(Creusa), — sut ou` courber,— Que le sang puisse avoirLe temps de contournerL’angle du c?ur — l’aigu,Cet angle: aimant des foudres!Que l’?le du c?ur nueSoit laveґe tout autour.Ce couloir-ci, c’est moiQui l’ai creґeґ. — Ainsi! —— Le cerveau puisse avoirLe temps de faire signeSur la ligne: «PersonneNe monte» — au n?ud crucialDu c?ur «Sauter, en somme —Vas-y! Sinon deґtaleDes rails!» C’est mon couloir:Non poe`te: d’embleґe…— Le cerveau puisse avoirLe temps de distribuerLes places: c’est un lieuQue se voir, — plan, deґcompteDe mots — pas tous heureux,De gestes, — purs meґcomptes.Soit tout l’amour en ordre,Toute a` toi che`re au fond,— Jusqu’au pli de la robeOu des le`vres? — Du front!Savaient rajuster leur robe: elles!Couloirs: des maisons — les tunnels.Vieillard que l’on me`ne a` ta?tons.Couloirs: deґfileґs des maisons.Ami, vois! En lettre ou en re?ve,C’est moi sur toi l’eґclair qui cre`ve!Tu t’endors; paupie`re: descends!C’est moi sur toi, — pressentimentDe lumie`re. Quand poindra l’heureExtre?me: c’est moi l’?il-lueur.Et apre`s?Re?ve: ligneJuste. Acce`s,Puis s’inclinentFront et front.Le tien touchePresque. Affront —Rime: bouche.Du fait que les murs se deґfont? —A l’eґvidence le plafondFlanchait. Vocatif: seul archet!A l’eґvidence le plancher…La bre`che! Et le Nil vert au fond!A l’eґvidence le plafondNageait. Le plancher, qu’est-ce hormis«Qu’il croule!» Des lames salies:Rions! Mal balayeґ? — Au ciel!Le poe`te entier tient en selleSur le tiret…Au dessus du rien de deux corpsLe plafond d’eґvidence alorsChantaita` l’unisson des anges.
Lettre de nouvel an
Bon Nouvel An, bord nouveau — monde — abri!Ma premie`re lettre, je te l’eґcrisAu lieu nouveau — qu’en vain on dit doreґ —(Gorets — doreґs!), lieu de bruit, lieu clameґ,Vibrant, vide comme la tour d’Eole.Premie`re lettre a` toi de notre sol